Les villas moins rentables pour les communes que les immeubles locatifs

Sous le titre « La légende du grand bénéfice des maisons individuelles », l’organe officiel de l’association des communes résume une étude qui a évalué les chiffres d’une commune lucernoise. Selon cette analyse, les immeubles locatifs (ou en PPE) des années 2002 à 2012 génèrent par unité de logement un tiers de plus de recettes fiscales que les maisons individuelles. A l’inverse, les maisons individuelles occasionnent pour les communes des coûts bien plus élevés que les immeubles locatifs. S’agissant de maisons individuelles relativement vieilles, le solde s’améliore il est vrai (parce que les nombreux enfants résidant dans de telles maisons neuves ne sont plus soumis à l’obligation de scolarité), mais il reste négatif. En ce qui concerne les immeubles locatifs ou en PPE, le solde s’avère nettement positif dès le départ.
Malheureusement, l’étude n’a pas examiné la façon dont se différencient les recettes fiscales des logements en propriété et en location (influence de la déductibilité des intérêts hypothécaires sur le revenu fiscal).
Résumé en français: Hans Conrad Daeniker
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